Conseillère en Santé Naturelle en Ardèche

  Maryse Boisson 

L'Ortie

 

Amie des hommes, elle   aime pousser au voisinage des habitations et des bords des chemins. On dit qu’elle est nitrophile, c’est-à-dire qu’elle vit sur des sols riches en azote et qui demandent  beaucoup de nitrates pour son développement

 

Ses propriétés

 

Ses feuilles et ses tiges sont recouvertes de poils piquants (parce qu’ils possèdent une pointe aigüe, siliceuse, en guise d’aiguille à injecter) et urticants (parce qu’ils contiennent  un poison, l’histamine). A un moment ou à un autre, tout un chacun s’est un jour frotté à ses piquants et a compris que « qui s’y frotte s’y pique ! ».


Elle est  composée d’acides aminés, de flavonoïdes, de sels minéraux (calcium, potassium, silice, fer)  et  de vitamines (carotène, vit C) et regorge de fer,  avec des teneurs particulièrement  élevées en avril et septembre).


Ses feuilles sont  donc précieuses en cas d’anémie, de  fatigue chronique, de convalescence, en étant particulièrement  reminéralisantes et revitalisantes. Diurétique, elle est utile en période de drainage  et détoxication par les reins  (c’est pourquoi elle est souvent incorporée dans les infusions « détox »).


Mais son taux exceptionnellement élevé en silice bio assimilable (ses feuilles)  la rende incontournable pour les rhumatismes chroniques les déminéralisations, arthrose et ostéoporose.
Ses racines décongestionnent la prostate et, traditionnellement, on confectionnait des gâteaux à base de ses semences dans les cas d’énurésie des enfants. Certains expérimentent même avec succès ses fibres pour le textile.


Donc, tout est bon dans l’ortie et je conseille d’en user et abuser en potages, infusions avec les feuilles, décoction avec les racines. Dès le printemps, c’est le moment de commencer votre récolte et de  la faire sécher soit sur des claies dans un endroit frais et ventilé soit en bouquets suspendus dans une pièce fraîche et sombre de votre habitation. Munissez-vous toutefois de gants et d’une paire de ciseaux !.

poudre longue vie

 

Et, pour sa richesse exceptionnelle en silice, voici la recette de la poudre longue vie, recommandée par l’École des Plantes et Santé  de  Nice, que j’ai complètement adoptée en cures régulières :


Dans un blender, mixer une tasse de prêle sèche et réserver dans un bol. Mixer ensuite une tasse de feuilles d’orties sèches et ajouter dans le bol avec la poudre de prêle.  A nouveau mixer une tasse de pollen toutes fleurs sec. Attention de ne pas faire tourner trop longtemps le blender pour ne pas trop échauffer les éléments. Bien mélanger les trois poudres et les conserver dans un bocal hermétique.


A consommer dans le mois car les poudres s’oxydent rapidement et perdent leurs vertus. Saupoudrer l’équivalent d’une cuillère à soupe sur les salades, les soupes, les yaourts, les purées…. Cette poudre est reminéralisante et fortifiante.

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Maryse Boisson

Conseillère en Santé Naturelle en Ardèche

Certifiée de l'Ecole du Dr Plénoël, de l'école Biofloral de St Pierre-Eynac et de l'Ecole Plantes & Santé de Nice

 

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